The beat of the night & The new Routine - Bob Geldof
Poô Poô Pô...
"Lili, ma chérie, mon coeur, mon chaton, mon amour... voudrais-tu bien..."
Lili : - "Maman ! Arrête de parler comme si on était dans un conte de fée, c'est vraiaiment ridicule !"
T'as raison, je me reprends, j'efface ce regard attendri, ce sourire béat et j'arrête de boire tes saintes paroles, faisant silence comme si le Messie de la Rive Gauche s'invitait à boire l'apéro pour débriefer sa journée !
Je ne vais pas non plus m'étendre sur :
"Lili, ma chérie, mon coeur, mon chaton, mon amour... voudrais-tu bien..."
Lili : - "Maman ! Arrête de parler comme si on était dans un conte de fée, c'est vraiaiment ridicule !"
T'as raison, je me reprends, j'efface ce regard attendri, ce sourire béat et j'arrête de boire tes saintes paroles, faisant silence comme si le Messie de la Rive Gauche s'invitait à boire l'apéro pour débriefer sa journée !
Je ne vais pas non plus m'étendre sur :
le décès de Peaches Geldof, la politique, la géopolitique, le braquage de chez Colette, les animateurs pédophiles dans les écoles du quartier (nouveau rythme scolaire, nouvelles activités ludiques et lubriques), les belles-soeurs et la nouvelle coupe de cheveux de Paradis, de peur que tout ça ne me bouche les artères.
Soit dit en passant, c'est fou ce déchainement autour d'une coupe capillaire.
"Vanessa, j'aime bien ta prise de risque" sinon on finit par vieillir en sentant la naphtaline !
Dingue, quant on y pense, on a commencé par brûler son soutif, ensuite ses billets mais maintenant qu'on a à peine de quoi payer un abonnement Canal +, faut se couper les cheveux pour avoir l'âme d'un révolutionnaire
- "Lili, un jour, maman te parlera de sa "mini vague" et là crois-moi que Vanessa peut retourner se coucher ! En 90, ça c'était de la prise de risque !"
(J'en ai d'ailleurs beaucoup pleuré)
Dingue, quant on y pense, on a commencé par brûler son soutif, ensuite ses billets mais maintenant qu'on a à peine de quoi payer un abonnement Canal +, faut se couper les cheveux pour avoir l'âme d'un révolutionnaire
- "Lili, un jour, maman te parlera de sa "mini vague" et là crois-moi que Vanessa peut retourner se coucher ! En 90, ça c'était de la prise de risque !"
(J'en ai d'ailleurs beaucoup pleuré)
Ok Lili, j't'raconte mon anecdote de la veille
Hier, j'avais une heure à tuer, une folle envie de shopping, pas d'abonnement à payer et une forte envie de cramer mon dernier billet, je me suis alors laissée harponner par une conseillère en vernis à ongles made in, chez Dior du Bon Marché.
Après la cata du "beige-nude", (je lui ai fait remarquer qu'avec son vernis, il me manquait une phalange), j'ai donc finalement jeté mon dévolu sur le "Tralala".
"Une sorte de rose pâle, un brin "Petshop", Lili !" (rose et crémeux)
Moi, je l'aurais plutôt appelé : "Barbe à papa"
Sur ce, j'ai dit à la vendeuse : -"Là voyez, je passe un cap avec une couleur pareille !"
Résumons, la chose la plus folle ou anti conformiste qu'une parisienne puisse faire en matière de style, adopter une manucure caucasienne qui plus est chez Dior.
Naaaan... là, je frôle la schizophrénie.
Allez, je m'détends avec un peu de musique et une coupe de ch'...amp' !
MUSIQUE :
Hot Chip - Look after me
Trinity - Bringing out the Devil
Jabberwocky - Photomaton
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